Les industries du fond de Floye Haut-le-Wastia
Au bord du versant sud-ouest de la colline de Haut-le-Wastia, dans la vallée de la Molignée, là où la limite communale avec Wamant joue à saute-mouton, par- dessus les méandres de la rivière, une industrie s'est créée au début du 19e siècle, s'est transformée plusieurs fois en activités diverses, pour atteindre la fin du 20e siècle, qui marque son entrée en léthargie. Ce lieu d'industrialisation s'appelle le Fond de Floye. Nous allons en parcourir l'évolution. Le laminoir à fer blanc.    Le 8 novembre 1809, Gérard Fallon, industriel à Namur, adressa une requête au préfet Pérès, du Département de Sambre et Meuse, qui commence ainsi: " Le zèle qui vous anime pour faire fleurir le commerce, améliorer les fabriques et en augmenter le nombre dans notre département, m'inspire la plus grande confiance en m'adressant à vous pour obtenir la faculté de jouir, sur le ruisseau de Moulins, d'un nouveau coup d'eau qui se trouve sur la commune de Haut-le- Wastia, au-dessus de la ci-devant papeterie, dans la propriété de Monsieur Thomas de Stave, avec lequel je me suis arrangé! “D'après ce projet, l'emplacement des bâtiments et de la décharge des eaux longeront les prairies de Monsieur Moreau de Bioux ( sic ); le canal prendra son origine dans une prairie appartenant à Monsieur Thomas, contre un déversoir d'environ 5 pieds de hauteur qui, réuni avec la pente naturelle du ruisseau, élèvera l'eau a la hauteur de 13 à 14 pieds, cette hauteur qui ne peut nuire à une usine supérieure." Gérard Fallon se propose d'établir un laminoir pour y fabriquer des tôles de toutes espèces, mais surtout celles qui sont propres au fer blanc. Il demande également à pouvoir établir dans l'ancienne papeterie de l'abbaye de Moulins un autre laminoir. Ces établissements seraient pour ainsi dire, les premiers et les seuls du département ( AEN. Département de Sambre et Meuse n° 163 ). Pour rappel, notons que les religieux de Moulins avaient construit, en 1670, une papeterie qui fonctionna encore pendant quelques années après la vente des biens de l'abbaye en 1797. Elle était établie sur la Molignée, là où se trouve maintenant le domaine du Varroy . Gérard Fallon ne s'en tient pas à sa première requête, le 5 janvier 1810, il -demande encore l'autorisation d'établir un second laminoir sur la propriété de Mr Thomas, en aval du premier. Ces projets rencontrent aussitôt l'hostilité du Sr Moreau de Bioul, qui allègue qu'il est en pourparlers avec le baron Jacquier de Rosée, pour lui vendre une prairie située le long de la Molignée, sur laquelle ce dernier se propose de construire un établissement ayant la même finalité que celui de Gérard Fallon. Notons qu'à cette époque Alphonse de Jacquier de Rosée n'a pas encore acheté la propriété de Moulins, ancienne abbaye, toujours occupée par Jean Louis Rousseau. Cet achat ne se fera que seize ans plus tard. Toutefois, il est intéressant de constater qu'en 1810, il se propose déjà de s'établir dans la région. En mars 1810, l'ingénieur de l'administration des mines chargé de l'examen du projet, fait observer à Gérard Fallon, qu'il ne doit pas seulement demander la permission d'obtenir un coup d'eau, mais également celle d'installer des fourneaux à réverbère pour réchauffer les tôles à laminer. A ce propos, il faudra spécifier quel combustible sera utilisé: le charbon de bois ou la houille. Gérard Fallon répond que seule la houille sera employée et insiste encore pour établir un laminoir dans l'ancienne papeterie de Moulins " qui tombe en ruines depuis plusieurs années ". En janvier 1811, le préfet du département fait connaître son avis au sujet de l'installation projetée des laminoirs. Il constate que la seule opposition faite par le Sr Moreau ne porte que sur une intention de vendre une prairie, ce qui ne peut être mis en balance avec le bénéfice économique qui résultera du laminoir lui-même. L'avis rendu est donc favorable. Mais une autre opposition au projet va bientôt se manifester. Auguste Bauchau, maître de forges à la Roche à Moulins, proteste, le 6 septembre 1811, auprès du Préfet contre le fait que Gérard Fallon a déjà établi un laminoir à Floye, sans autorisation, et qu'il se propose d'en établir un second. Suivant Auguste Bauchau, ces laminoirs nuiront à ses propres usines qui se trouvent en aval et qui, étant très anciennes, ont donc la priorité sur les nouvelles. Ceci nous apprend, qu'avant autorisation, un laminoir est déjà installé à Floye. De nos jours encore, on peut en trouver une preuve sur le site: un linteau de porte est gravé au millésime de 1810. L'autorisation impériale aux projets de Fallon, est donnée le 10 octobre 1811. " Napoléon, Empereur des Français, Roi d'Italie et Protecteur de la Confédération du Rhin. Art. 1. Il est permis au Sr Gérard Fallon, habitant de Namur d'établir à perpétuité sur le ruisseau de Molignée ou de Moulin, commune de Haut-le-Wastia, arrondissement communal de Dinant, deux laminoirs destinés à la fabrication de tôles de différentes espèces et principalement des semelles qui doivent servir à la formation du fer blanc ". Suivent des dispositions techniques concernant l'établissement du laminoir et des vannes. ( AEN. Département de Sambre et Meuse n0 163 ). Il restait à Gérard Fallon à agrandir l'assiette de son usine. En février 1813, Jean Joseph Cossoux, maire de la commune d'Anhée et de Haut-le-Wastia, concède des portions du terrain communal, dans la partie nommée Floye. Il s'agit de bois et de trieux ( terrains vagues ) pour une superficie de 1 Ha 64. La concession est faite moyennant une rente annuelle de 51 Fr 25. L'acte est passé le 22 février 1813, chez le notaire Develette de Bouvignes. ( AEN. Enregistrement n° 1236 ). La seconde acquisition se fait le 8 avril 1816. Hyacinthe de Thomas de Stave vend à Jean-Baptiste Gérard, distillateur et négociant, demeurant rue Saint Nicolas à Namur, l'emplacement et le terrain nécessaires pour construire ses usines, de manière que ledit Sieur Gérard, peut profiter de la pente du ruisseau, dans les prairies du Sieur Thomas. Pour le premier laminoir déjà construit, le terrain cédé est de 12 ares. L'acte précise ensuite les endroits où prendront naissance les canaux d'alimentation de ces usines. Au total, la cession est de 23 ares pour la somme de 1 500 Fr. ( AEN. Protocoles notariaux 5368. Notaire Buydens à Namur ). Nous ne possédons pas de renseignements sur le fonctionnement du laminoir, il est d'ailleurs impossible que le second ait été construit, on n'en trouve pas trace sur le terrain. Le moulin à farine. Le succès de l'entreprise de Gérard Fallon à Floye est aléatoire, puisqu'en 1819, il demande à l'administration à pouvoir convertir le laminoir en un moulin à farine et une batterie de chanvre. Ce sera chose faite le 18 mars 1820: un moulin avec jardin et terrains qui en dépendent, est donné à bail pour un terme de huit ans et demi au profit de Marie Agnès Servais, veuve de Guillaume Baily ainsi que de Martin Baily son fils. Le bail est complété par une estimation très détaillée du moulin. Le préambule de ce document fait observer que tous les ustensiles sont neufs puisque leur construction en est récente, à l'exception toutefois de la grande roue et de son arbre qui avaient servi pour le laminoir. Les parties essentielles du moulin sont au nombre de quatre: le grand tournant actionnant une paire de meules en pierre de France le moulin à braix ( escourgeon et orge ) avec son arbrisseau et des meules également en pierre de France le moulin dit " écoussière " dont les meules en pierre d'Allemagne sont plus grossières et plus écartées, étant utilisées pour décortiquer l'épeautre              ou l'avoine la forgette avec les outils de forgeron. Il est certain que cette forgette avait été construite pour le laminoir. Parmi les outils, on recense 7 marteaux, 8 tenailles, des poinçons, une balance en fer pesant 102 livres avec 8 chaînes, 2 plateaux et 455 livres de poids en fer. Cela n'est point de l'outillage propre à la meunerie. Tout le matériel du moulin est évalué à 4384 florins, argent courant de Brabant. ( AEN. Protocoles notariaux n° 4905. Notaire Gislain à Namur, acte du 18 mars 1820 ). Il semble que des contestations se soient élevées entre locataires et propriétaire, puisqu'en 1821, une convention est signée devant notaire au sujet de la dette des Baily. Est-ce cela qui a poussé Gérard Fallon à vendre son bien ? Le 22 octobre 1 822, a lieu la vente du moulin de Floye, avec jardin, clôtures et terres qui en dépendent, à Jean Baptiste Béguin et à son épouse Adélaïde Wéry, fermiers à la grande cense de Rostenne à Sommière. L'acte indique que " le moulin consiste en deux tournants faisant mouvoir deux couples de meules à farine et une ( sic ) couple dite " escoussoire " ainsi qu'une batterie de chanvre venant d'être mise à neuve ( sic ), le tout en bon état de service et une huilerie en construction que ledit Sieur Gérard Fallon s'engage à faire activer d'après le plan et avec les bois et maté riaux se trouvant sur les lieux Le prix de vente est de 14.175 florins argent des Pays-Bas ou 30.000 francs. ( AEN. Protocoles notariaux n° 4911. Notaire Gislain, acte du 22 octobre 1822 ). La propriété acquise par Jean Baptiste Béguin est définie par le cadastre de 1830. La partie bâtie comprend: un moulin à farine et un pressoir à huile une batterie de chanvre une maison avec bâtiment rural. Le reste de la propriété consiste en pâtures ( 20 ares ), en terres cultivables ( 16 ares ) en un bief et un réservoir à eau. Mers 1878, la batterie de chanvre et le pressoir à huile cessent d'être activés. Le moulin à farine va fonctionner normalement jusqu'en 1891, année où il est incendié avec la maison d'habitation. Après l'incendie, ils ne sont plus que ruines, seul subsiste le bâtiment rural. Le 25 juillet 1891, la famille Béguin revend le bien au baron Clément de Jacquier de Rosée, qui ne le garde pas longtemps et le revend le 21 décembre 1896 à Delal-Thiran, négociant è Bioul. Celui-ci reconstruit la maison et sur les ruines du moulin, établit une scierie de marbre ( 1897 ). Le 20 juin 1899, Delal-Thiran conclut un contrat instituant la " Société des carrières et usines de la Molignée à Warnant " qui va continuer l'exploitation de la scierie de marbre jusqu'en 1902, après quoi, cette dernière est abandonnée et démolie A ce moment, il ne reste sur le site que la maison d'habitation. Il n'y aura plus d'activités industrielles avant 1913. Les usines Minot et Decoux. Le 20 janvier 1913, le bien dans son entièreté, est vendu à Joseph Minot-Pecher, industriel à Haut-le-Wastia qui, sur l'emplacement de l'ancien moulin, fait bâtir un atelier de construction. Une vue d'époque nous le montre ( carte Nels en annexe ). A gauche de la vue, on remarque la maison d'habitation, à droite, les halls d'usine, chacun recouvert d'un double toit pentu bien caractéristique de l'époque. Une quinzaine de personnes travaillent dans l'entreprise qui produit des lames et outils pour carrières, de même que des objets de quincaillerie. Le 14 août 1917, Joseph Minot opère une vente globale de ses installations, en faveur de Gérard Decoux, industriel à Fosses. La guerre passée, ce dernier développe considérablement son usine. A côté des ateliers Minot, il fait construire en 1922, un grand hall, qui fait plus que doubler la superficie des ateliers. Monsieur Erhart, retraité à Annevoie, a travaillé dans cette usine pendant quarante-deux ans, soit de 1925 à 1967. Il a bien voulu raconter ses souvenirs. L'usine fonctionnait en utilisant la force hydraulique. A deux cent cinquante mètres vers l'amont, partant d'une retenue de la Molignée, un canal, qui existait déjà du temps du moulin à farine, amenait l'eau de la Molignée dans un petit étang proche de l'usine. L'eau se déversait dans une fosse où se trouvaient trois turbines à augets, dont l'une servait à fabriquer le courant électrique. Une autre était reliée à un axe de transmission muni de poulies qui, par des courroies, transmettaient le mouvement à l'intérieur de l'atelier, pour actionner pilons, cisailles, mouton etc. Dans l'ancien atelier Minot, on trouvait huit forges individuelles, avec foyers, enclumes et marteaux, trois pilons, un mouton, un tour et une raboteuse. dans le hall bâti en 1922, il y avait le maka ou gros marteau que l'on peut encore voir aujourd'hui sur la place du Bocq à Yvoir. A côté de lui, deux fours servaient à porter au rouge les fers à marteler. Plus loin, se trouvaient encore un pilon, une cisaille et une découpeuse. Dans le fond se situait le magasin à charbon et plus tard, un poste de soudure au chalumeau. Monsieur Erhart raconte qu'à son entrée à l'usine Decoux, en 1925, il fut affecté en aide à l'ouvrier qui actionnait le maka, en l'occurence Frédéric Minot d'Anhée. Le travail de Mr Ehrart, en tant que jeune garçon, consistait à prendre avec des tenailles, les pièces de fer rougies dans le foyer, à les présenter au maka, à les reprendre, les tremper dans de l'eau, puis les entreposer. Sans relâche, il allait du foyer au maka et du maka au lieu d'entreposage et cela pour un salaire horaire de septante centimes. C'est au maka que l'on façonnait les machettes qui, par caisses entières étaient expédiées vers les colonies: Congo belge et Ruanda-Urundi, où elles servaient au débroussaillement. Hélas, au Rwanda, elles permirent de sinistres besognes. Monsieur Erhart se souvient que, pour fabriquer une machette, il fallait dix-huit coups de maka, appliqués avec précision, afin de façonner le tranchant et l'arrondi. Frédéric Minot, était expérimenté dans ce travail qu'il accomplit des années durant, jusqu'à sa retraite. L'usine Decoux de Haut-le-Wastia était spécialisée dans la fabrication de lames à scier le marbre et de leurs " tirants ". On y produisait encore dee bêches, pics et pioches, courbets, rasettes, pelles, cadres de mines, outils d'échardonnage en forme de croissant. Sur le formulaire de facturation des établissements Alfred Decoux, on peut lire que la division de Warnant, en fait de Haut-le-Wastia, possède des forges, une platinerie et une taillanderie. Quel était le nombre de personnes employées ? Sur une photo de groupe, datée de 1927, on en compte trente-cinq, par après ils auraient été plus nombreux. Le déclin de l'usine s'amorce vers 1960. Non modernisée, elle ne peut plus soutenir la concurrence. L'emploi de la force hydraulique doit céder le pas à la mécanisation. En 1967, il ne reste plus que trois ouvriers, dont Monsieur Erhart. Ils exécutent de petites commandes. Les établissements Decoux sont rachetés le 25 mars 1969, par la S.A. des Carrières et Fours à chaux de Haut-le-Wastia, qui était établie depuis 1929, sur des terrains en aval. Les carrières et fours à chaux. L'histoire des carrières dans le Fond de Floye, débute en 1901, lorsque la " Société des Petits-Fils de François Wendel et Cie" achète huit hectares de bois et de pâture-sart à la commune de Haut-le-Uastia et près de cinq hectares au baron de Jacquier de Rosée. Cette société établie à Hayange en Alsace-Lorraine, territoire allemand à l'époque, est à la recherche de terrains riches en pierres calcaires. Ayant prospecté le site de Floye, elle en a découvert les promesses et est décidée, dès lors, à en acheter quelques hectares pour en constituer une réserve. Elle ne l'exploitera pas. Le 14 avril 1914, elle revend le terrain à la " S.A. des Carrières et Fours à chaux de la Meuse " à Andenne. Cette dernière attendra plus de quinze ans avant d'exploiter le terrain acquis. Vers 1927, elle ouvre une carrière dans la colline de Haut-le- Wastia et fait construire quatre fours à chaux, au moyen de pierres extraites et taillées sur place. L'ouvrage est terminé en 1929, quand se constitue la " S.A. des Carrières et Fours à chaux de Haut-le-Wastia " filiale des sociétés"Carmeuse" et la " Providence ". L'exploitation démarre sous la surveillance de Monsieur Faeles, premier directeur. Durant les décennies 1930 et suivantes, une septantaine d'ouvriers travaillent sur place, chaque four peut produire soixante tonnes par jour, mais il est rare que les quatre fours fonctionnent en même temps. A proximité des fours existent des bureaux et une salle des machines. En 1945, apparaissent de nouveaux équipements: un réfectoire pour le personnel et une forgette. Les fours sont modernisés en 1954. Vers 1968, la production est accrue par l'installation d'un four a gaz, d'une capacité de 250 à 300 tonnes par jour. Bien que la ligne de chemin de fer de la Molignée qui traverse le terrain des carrières, soit fermée aux trains de voyageurs depuis 1962, un trafic par wagons de marchandises est maintenu au profit des carrières et des usines à cuivre de Moulins. Les carrières ont un raccordement ferré où se chargent les wagons de chaux et de pierres. Sur les lettres de voiture, le préposé de la gare de Warnant appose un timbre à date au nom de la “Gare privée de Haut-le-Wastia”. Qui pourrait soutenir que le train ne s'arrêtait pas à Haut-le-Wastia ! Nous l'avons vu en 1969, a lieu le rachat de l'usine Decoux. Les ateliers aux structures métalliques vieillies, sont rasées et sur leur emplacement, on installe un trieur-laveur pouvant traiter sept cents tonnes par jour et produire des pierres» du gravier et du poussier. L'eau de lavage est pompée dans la Molignée qui coule tout à côté. Entre-temps, un nouveau site d'extraction a été ouvert à deux cent cinquante mètres en amont, sur le côté droit de la route de Maredsous. En 1982 , la S.A. des Carrières et Fours à chaux à Haut-le-Wastia est reprise par la 5.A. Carmeuse, qui arrête la production de chaux. L'activité ne porte plus que sur la vente de pierres et des matériaux traités par le trieur-laveur. Au cours de l'année 1994, les structures métalliques du four à gaz sont démontées et vendues. L'entreprise n'a plus que sept ouvriers qui s'emploient à constituer les stocks et à les vendre. La pesée des camions chargés s'opère sur une bascule installée en face du petit bâtiment, dont un linteau de porte est gravé au millésime de 1810. Ainsi subsiste le noyau initial de l'industrialisation du site: une partie du premier laminoir de Gérard Fallon, devenue la maison du meunier Béguin. Tout le reste a disparu au fil du temps. Sic transeunt res mundi.
Le personnel de l’usine hydraulique Alfred Decoux, photographié le 1er décembre 1927, fête de Saint Eloi. Chacun porte un outil fabriqué dans l’usine. A la seconde rangée, à l’extrémité gauche, Henri Erhart, alors âgé de 16 ans. Le huitième à partir de la gauche est Frédéric Minot d’Anhée, qui était chargé d’actionner le maka.
Carte-vue Nels. Dans la vallée, les méandres de la Molignée. A gauche, l’usine Minot, à côté de la ligne de chenin de fer. Le petit bâtiment à l’avant-plan, se trouve à l’endroit où se situait la maison du meunier Beguin, à l’époque où se trouvait le moulin à cet emplacement.
Vue de l’usine Minot vers 1913. Contrairement à l’indication sur la carte, l’usine se trouvait sur le territoire d’Haut-le-Wastia.
Vue des carrières et des fours à chaux. Photo prise en 1986.
Le site des fours à chaux.
Les usines Decoux vers 1950. De droite à gauche: l’ancienne maison d’habitation, quatre toits des ateliers Minot, le hall bâti par Gérard Decoux en 1922.
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